Les cours...
Durée d'un cours: 1H30
Nombre de phrases écrites par heure: 4
Compréhension du sens général à: 10%
Nombre de fois où je décroche complètement: pffffffff innombrables.
Voilà quelques petites statistiques concernant une certaine étudiante Erasmus... Je peux désormais vous rassurer et vous annoncer que mon poignet est préservé et que ce début d'études à Leipzig ne le fatigue pas trop! En réalité, je crois que ce n'est pas très grave de ne pas prendre de notes ici car il n'y a pas d'examens à la fin du semestre. Les cours sont totalement différents de ceux français: dans les séminaires, tous les élèves doivent participer et le prof est loin d'avoir le monopole de la parole. En fait, ce sont des débats. Nous sommes évalués sur un exposé et sur un travail de recherche à faire chez soi. En tout cas, ça change des heures de cours à Nancy où je paniquais dès qu'il me manquait un mot. Ce qui est très étonnant également, c'est qu'il n'y a pas de campus, pas de fac d'histoire située dans un endroit précis. Par exemple, deux cours peuvent se suivre et être aux deux bouts de la ville. En bon étudiant Erasmus tu dois sortir ton plan de la ville pour trouver un amphi perdu au milieu de nulle part, dans un bâtiment qui parait être privé, enfin c'est plutôt intriguant...
Qui dit études dit... Bibliothèque bien sur! J'ai déjà eu la chance d'en tester deux différentes. Si je pouvais je vous parlerais de tous ces livres captivants en allemand que l'on peut y trouver, malheureusement je n'ai pas encore commencé le stade "recherche d'un livre puis sa lecture"... Par contre, je peux largement dire que pour faire de belles pauses les cafétérias (qui sont au sein même de la bibliothèque) sont très agréables et offrent une multitude de choix. Celle de la Deutsche Bücherei ressemble à un café assez ancien avec de grandes tables de bois, bref le moyen de vraiment s'éclipser un moment après de dures heures de travail! hihihi
A côté de ça, il y a toujours cette partie loisir tant aimée! Ce week-end c'était l'anniversaire de Mélanie, alors samedi soir au programme : resto à six puis nous avons décidé d'aller dans un bar qu'on ne connaissait pas encore, et après maintes hésitations, on en a choisi un à l'ambiance mexicaine... Mélanie a bien sur reçu un petit cadeau: un jeu sur les hommes et les femmes. Warum nicht!? Etant donné que nous étions 3 filles et 3 garçons nous avons pu confronter nos visions (en jouant) de " qu'est-ce qui rend hystérique les filles?" (par exemple). Les Hollandais ont répondu "Patrick Bruel"... Apparemment on a réussi à exporter de la bonne culture! Avec Mélanie, nous avons passé un dimanche plutôt tranquille. Au programme: 2 bars pour 2 chocolats chauds. Je vous raconte ça non sans raison, car on s'est commandé un petit déjeuner "français", enfin tout du moins c'est ce qui était écrit sur le menu. Nous avons eu le droit à un magnifique croissant long de 5 centimètres et je n'amoindris pas la chose! C'était la déception du jour...
Ce lundi soir au Flower power (certains connaissent déjà) était organisée une soirée Karaoké!!! Ouaouh. Déjà le cadre du bar est plutôt idyllique et en plus le thème de la soirée me convenait parfaitement... J'étais excitée comme une puce (je crois que cette expression existe non?) et je pense que tout le monde a pu comprendre ma passion pour la chanson! Premier passage avec Anaëlle, Isabelle et Mélanie sur les Spice girls: une catastrophe! (je crois même qu'avec Julie et Marjo on se défendait mieux sur ce titre). Mais c'est pas grave car ce n'était que du plaisir et on s'est bien déchaînées! Ne pouvant pas rester sur cette impression de non perfection (je ne peux tout de même pas parler de "raté"), on a trouvé trois Allemands qui ont accepté de nous accompagner sur Grease... (A noter sur les photos qui tient le micro! lol). Ca m'a reboosté car il me manquait quand même mon satané Karaoké resté en France!
Voilà pour ce message de fin d'octobre, quoi que non car j'aimerais bien parler d'un autre sujet: les feux piétons. Parce qu'en Allemagne quand c'est rouge, c'est rouge et même les gens pressés préfèrent attendre même s'il n'y a aucune voiture. C'est notre combat de tous les jours: résister à la tentation de traverser quand le petit bonhomme n'est pas encore passé au vert. De temps en temps on se la joue à la française et on passe pour de vraies rebelles! Et pour la petite histoire, ces petits bonhommes piétons (comme sur la photo) sont typiques de la DDR, on ne trouve cette forme qu'en Allemagne de l'Est, c'est une petite trace du passé, de la séparation de l'Allemagne.
Gros bisous et j'espère que je ne me suis pas trop éternisée sur le passage Karaoké, (ah ben ça y est c'est reparti j'en parle de nouveau)...